Quand on pense à l’avenir de la mobilité en ville, on imagine souvent des véhicules électriques silencieux glissant dans les rues, alimentés par des bornes de recharge disséminées dans toute la ville. Le développement des voitures électriques est une évolution nécessaire pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et améliorer la qualité de l’air dans nos villes. Mais qu’en est-il du partage de ces véhicules électriques ? Quels sont les avantages à intégrer des véhicules électriques dans la flotte de solutions de mobilité partagée ? C’est ce que nous allons découvrir ensemble dans cet article.
Qu’est-ce que la mobilité partagée ?
La mobilité partagée regroupe tous les services de véhicules partagés par un groupe d’utilisateurs. Ces solutions de mobilités partagées sont des modes de transport autonome plus propres et plus économiques. Leur utilisation facilite les déplacements en ville sur de courtes distances comme les vélos, trottinettes et scooters. Le covoiturage et les services d’autopartage conviennent aux déplacements hors ville ou sur de moyennes et longues distances.
Comment fonctionnent les différents services de mobilité partagée ?
Les mobilités partagées reposent sur une offre de partage de véhicule ou un système de location de courte durée. La connexion à une application mobile est généralement nécessaire pour utiliser le véhicule. Les opérateurs de mobilité partagée assurent la gestion de leur flotte de véhicules partagés. Il s’agit d’entreprises ou de particuliers.
Le covoiturage et les modes de transport collectif correspondent à l’offre de partage. Un seul véhicule assure le transport de plusieurs utilisateurs. L’autopartage, les vélos, trottinettes et scooters partagés sont des modes de transport autonome. Les utilisateurs de ce type de service bénéficient d’un contrat de location de courte durée.
Mobility as a Service (MaaS) : système facilitateur des nouvelles mobilités
La Mobility as a Service (Maas), ou mobilité comme service, facilite le développement des nouvelles mobilités. À savoir, la possibilité de combiner les différents modes de mobilité durable pour tous les déplacements. Il s’agit d’utiliser une seule application mobile pour réserver différents services de mobilité partagée. Par exemple, vous utilisez un transport public zéro émission pour rejoindre une station de vélo en libre-service. Vous continuez votre trajet en vélo que vous laissez à une autre station. Vous terminez par de la marche pour arriver à votre lieu de destination.
Mobilité partagée et voiture électrique : le combo gagnant
La loi pour les mobilités (LOM) interdit la vente de véhicules thermiques dès 2040. Développer l’utilisation de la voiture électrique garantit l’atteinte de l’objectif zéro carbone de 2050. La mobilité partagée autonome ou en groupe permet de remporter ces deux paris ambitieux.
Les Français plébiscitent le développement de l’autopartage en France
Selon une étude Harris pour Getaround, 74 % des Européens réclament le développement de services d’autopartage. Il existe quatre modes d’autopartage : en boucle retour, en free floating, en trace directe et en peer to peer.
Il est clair que l’autopartage et en particulier l’autopartage de voitures électriques est en train de révolutionner la façon dont nous nous déplaçons en ville. Le développement de ces services est un enjeu majeur pour les villes, qui doivent mettre en place les infrastructures nécessaires pour accompagner cette transition.
Alors, prêt à monter à bord d’un véhicule électrique partagé ? N’oubliez pas, la prochaine fois que vous aurez besoin de vous déplacer, pensez à utiliser notre service de mobilité partagée Getaround, le leader européen de l’autopartage.
L’importance des infrastructures de recharge pour les véhicules électriques
Pour soutenir l’essor des véhicules électriques et de la mobilité partagée, il est crucial de développer les infrastructures de recharge adaptées. En effet, sans un réseau de bornes de recharge suffisamment dense et accessible, l’utilisation des voitures électriques, qu’elles soient personnelles ou en autopartage, reste compliquée.
Il existe aujourd’hui plusieurs types de points de recharge pour les véhicules électriques. Les bornes de recharge rapides, souvent disponibles sur les parkings des centres commerciaux ou des stations-service, permettent de recharger une voiture électrique à 80% en moins de 30 minutes. Les bornes de recharge semi-rapides, disponibles dans l’espace public ou dans les parkings de résidences privées, permettent une recharge complète en quelques heures. Enfin, les bornes de recharge lentes, souvent installées au domicile des usagers, nécessitent une nuit entière pour une recharge complète.
Les collectivités locales et les opérateurs privés ont un rôle clé à jouer dans le déploiement de ces infrastructures de recharge. Ils doivent travailler de concert pour proposer des solutions adaptées aux besoins des usagers et aux contraintes du territoire. En ville, où l’espace est limité, les bornes de recharge doivent être intégrées de manière harmonieuse dans l’espace public, sans gêner les autres modes de déplacement.
Enfin, pour encourager l’adoption de la voiture électrique, il est également essentiel de faciliter l’accès à ces points de recharge. Cela passe notamment par la mise en place d’outils permettant de localiser facilement les bornes disponibles et de réserver un créneau de recharge à l’avance.
La transition vers la mobilité électrique : un enjeu de développement durable
Au-delà de la question des infrastructures de recharge, la transition vers la mobilité électrique et partagée représente un enjeu majeur pour le développement durable.
En effet, les voitures électriques émettent nettement moins de gaz à effet de serre que les véhicules thermiques, contribuant ainsi à l’atteinte des objectifs de réduction des émissions de CO2. De même, l’utilisation de modes de transport partagés permet de réduire le nombre de véhicules en circulation et donc de diminuer la congestion et la pollution atmosphérique.
Par ailleurs, la mobilité électrique contribue à la diversification des sources d’énergie et à la réduction de la dépendance aux énergies fossiles. En effet, l’électricité utilisée pour recharger les véhicules peut être produite à partir de sources renouvelables, comme le solaire ou l’éolien.
Cependant, la transition vers la mobilité électrique ne doit pas se faire au détriment de l’équité sociale. Il est important de veiller à ce que tous les citoyens, quel que soit leur niveau de revenu, aient accès à ces nouveaux modes de déplacement. Cela passe notamment par la mise en place de dispositifs de soutien, comme la prime à la conversion, pour aider les ménages les plus modestes à acquérir un véhicule électrique ou à utiliser les services de mobilité partagée.
Conclusion : vers une mobilité urbaine durable et partagée
La mobilité urbaine est en pleine mutation. L’essor des véhicules électriques et des services de mobilité partagée ouvre de nouvelles perspectives pour améliorer la qualité de vie en ville, réduire les émissions de gaz à effet de serre et contribuer au développement durable.
Cependant, cette transition ne pourra se faire sans un engagement fort des pouvoirs publics, des entreprises et des citoyens. Il est nécessaire de travailler ensemble pour développer les infrastructures de recharge, favoriser l’accès à la mobilité électrique pour tous et intégrer ces nouveaux modes de déplacement dans nos pratiques quotidiennes.
La route vers une mobilité urbaine durable et partagée est encore longue, mais les enjeux en valent la peine. Alors, prêt à prendre part à cette révolution urbaine ?